Comment éclairer une pièce : les dos et les don’t
L’éclairage, c’est comme les cheveux : ça peut sublimer ou fiche en l’air tout le reste. Type de pièces, astuces, incontournables et erreurs fatales, on vous explique tout pour faire de votre home sweet home le plus cosy et fonctionnel des intérieurs.
Avez-vous déjà levé la tête en marchant dans la rue, essayant de zieuter dans les salons illuminés d’inconnus ? Alors vous avez forcément remarqué que chez certains, il semble faire aussi bon vivre que dans une rom’ com’ britannique alors que chez le voisin du dessous, on se croirait dans un réfectoire de cantine de primaire. La faute à l’éclairage qui, en terme de déco et de bon-vivre, fait tout.
En bref, vous aurez beau avoir acheté le canap’ de vos rêves, le plaid molletonné qui va avec, le tapis triple épaisseur, appliqué toutes les consignes de votre copine archi et des comptes déco les plus trendy, si vous avez planté la lumière, ce sera comme un plat sans sel. Fade, ou triste (ou les deux). Pas de panique, on vous explique les dos et les don’t d’un éclairage réussi pour sublimer, avec trois fois rien, votre intérieur cosy.
Le point ampoules
Si vous avez récemment fait un tour au rayon ampoules, vous l’aurez constaté : choisir la sienne est devenu plus complexe que de sélectionner un lave-vaisselle (avec ou sans tiroir à couverts ?). Pourtant, c’est (presque) simple.
On a :
- Les LEDS : elles ont remplacé les ampoules à incandescence d’antan (avec le fil de fer à l’intérieur). Tant mieux, parce qu’elles font économiser 90% d’énergie et durent entre 15 et 20 ans. Pratique.
- Les halogènes : compatibles avec un variateur, elles font une super lumière. On les choisit de préférence éco (-20 à 30% de consommation d’énergie).
- Les fluocompactes : en forme de zigouigouis, on les voit partout, et pour cause, elles sont appelées « ampoules à économie d’énergie » (-80% par rapport aux incandescentes). Elles en énervent certains parce qu’elles mettent du temps à réagir (et ne conviennent pas aux variateurs).
- Les ampoules à filaments : celles qu’on voit dans tous les restaus bobos et les apparts d’influenceuses. Aussi jolies encapsulées (avec leur belle lumière) que nues, elles sont ultra désirables.
Pour les petites lettres obscures indiquées sur les boîtes, et pour faire simple :
- lm, ce sont les Lumens, ou le flux lumineux de l’ampoule ;
- W, les Watts : plus elles sont faibles, plus la conso est basse ;
- K, ce sont les degrés Kelvin, qui désignent la température de couleur (froide, neutre ou chaude).
C’est clair ? Alors on passe à la déco.
Le cas cuisine
Eclairer son appart ne se fait pas dans toutes les pièces de la même façon. On distingue d’ailleurs trois types d’éclairage : le général (celui sans lequel on ne voit rien, globalement), le fonctionnel (qui sert à faire des vrais trucs importants type découper, lire, manger…) et l’éclairage d’ambiance, qui vient pimper un peu tout ça.
Dans la cuisine, même petite, on s’équipe d’un éclairage général type plafonnier, suspension ou spots encastrés dans le faux plafond, histoire d’avoir une vraie lumière quand on appuie sur l’interrupteur. Et on ajoute évidemment un éclairage fonctionnel au-dessus de son plan de travail (voire de sa plaque), histoire de ne pas se cisailler les doigts dans l’obscurité. Ca peut être là encore des spots mais aussi un joli ruban de LEDS, parfait à cet endroit et pratique à installer.
On opte pour une suspension LED Else hyper sobre
Le chantier salon
Côté salon, et concernant le nombre de luminaires, tout dépend de sa taille. A la louche, compter 1 lumen par m2. Sortez la calculette et adaptez. Comme dans la cuisine, on ne fait pas l’impasse sur le plafonnier, la suspension et/ou le lampadaire, n’étant pas dans une loge d’artiste ni une discothèque réhabilitée pour nostalgique de la night d’antan. Par ailleurs, on ajoute d’autres sources de lumière pour l’ambiance. Ca peut passer par de jolies appliques et/ou des lampes à poser ici et là, près d’un coin bureau, lecture ou carrément dans la bibli entre deux bouquins. En mal d’inspiration ? Plongez dans le site de meuble Made.com, sur laquelle on craque complètement, des lampadaires oversize aux suspensions rose poudré (mention spéciale aux appliques boule, qu’on verrait bien aussi près de notre oreiller).
Le sujet chambre
Certes, on y dort souvent, mais on y fait aussi plein d’autres trucs plus ou moins culturels qui nécessitent une luminosité des plus flatteuses. Alors, outre un éclairage général conseillé (avec variateur, c’est mieux), on met le paquet sur l’ambiance, notamment côté lit. On peut opter pour les spots incrustés dans la tête de lit (tout doux niveau couleur), mais aussi pour de jolies lampes de chevet. Et si on est une grosse lectrice alors que notre moitié dort direct ou le contraire, on investit dans ces petites lampes de lecture comme dans les hôtels qui permettent de bouquiner sans déranger personne (et de ne plus entendre l’abominable « Tu penses éteindre bientôt ? »).
On craque sur la lampe de chevet Vetro nude
L’impératif salle de bains
Certains matins, on aimerait que tous les spots aient sauté dans cette pièce, tant on souhaite peu croiser son reflet et pourtant, c’est justement en choisissant bien son éclairage qu’on peut ne serait-ce qu’adoucir ces moments douloureux. Spots au plafond obligatoires, on ajoute aussi un éclairage près ou sur le miroir (dans l’idéal sur les côtés) qu’on choisit blanc et neutre, soit plus de 4000 Kelvins (ce qui se rapproche le plus de la lumière du jour, histoire d’éviter les fails de fond de teint). En prenant bien soin de respecter les normes de sécurité, on peut aussi éclairer le côté douche ou baignoire, avec option variateur, pour se détendre en douceur le soir après une dure journée, avant d’aller se lover dans notre canapé super bien éclairé.
On flashe sur le modèle Vaughn