10 HORREURS des REPAS de NOËL #BûcheMaudite
C’est bientôt… Bientôt bientôt… Et ça nous angoisse déjà.
Noël, ça a l’air d’être excitant comme ça, parce que c’est un réflexe, à cause des pubs télé, des calendriers dans les rayons dès le mois de juillet et des lumières qui nous aveuglent et nous empêchent de penser !
Mais en vrai c’est l’angoisse, c’est l’horreur, c’est tragique : vivement que ça passe et qu’on retrouve notre vie normale non peuplée de lutins crétins et de gros lards tout rouges qui font peur aux enfants (si. Franchement, « assieds-toi sur les genoux du monsieur rouge » est la phrase la plus terrifiante du monde.)
Parce que les repas de Noël sont une succession de clichés infernaux, on se prépare déjà à les digérer.
1. Le cauchemar du pain surprise
La pain surprise… L’invention la plus débile de l’univers. Tout le monde veut SON goût et farfouille là-dedans avec ses gros doigts pour trouver le « foie gras-confit d’oignon » ou le « saumon-tzatziki ».
Et puis ensuite chacun compare son mini sandwich pourri : « Oh toi tu as eu quoi ? Ah guacamole ! » Les gosses foutent leurs doigts dégueu dans les sandwiches et reposent celui qu’ils ont ouvert et qui ne leur plait pas. Microbes party dans le pain perdu.
Débile. Est-ce qu’on ne peut pas faire une assiette de mini sandwiches au fromage, une végétarienne et une au saumon ?! Non faut mélanger ?!
2. Le champagne bourratif
Le champagne c’est sympa. Mais le champagne pour tout arroser c’est atroce. A l’apéro ça va. Puis on a à peine fini sa coupe qu’on nous sert un p’tit blanc liquoreux pour le foie gras. Puis un p’tit rouge pour attaquer le plat, puis un rouge costaud pour le fromage, puis une petite coupe de champagne pour les cadeaux. Puis un petit rouge pour finir le gratin. Puis RE-champagne pour le dessert !
Gerbe assurée.
3. La question de merde
Une fois installés, le silence s’installe après la part de foie gras de trop. Vient alors la question tant redoutée.
« Et alors qu’est-ce que vous pensez de Fillon ? », « Et toi, quand est-ce que tu nous ramènes ton amoureux ? », « J’ai entendu dire que cet hiver allait être très froid ! »
Réponse fade et trop polie ou débauche de débats bourrés qui s’enveniment. C’est au choix.
4. L’orgie de chocolat
Ce doit être pour nous faire payer le gavage des oies que Noël à conçu le gavage au chocolat. Franchement, est-ce bien raisonnable de manger la quantité de chocolat que l’on engloutit en un an ?!
Et que je te sers de la bûche, et que je te sers un petit chocolat avec le café, et puis que je te mets une truffe et que je t’offre un Père Noël en chocolat pour la route !
Non mais stop, stop, stop, notre corps ne PEUT PAS supporter ça !
5. La déco de table
Bien sûr, à Noël, il faut que la table ait l’air d’avoir été décorée par un lutin magique qui perd ses paillettes à tout bout de champ.
On se retrouve les mains badigeonnées de paillettes et on en colle plein notre robe… Franchement, est-ce bien nécessaire ? Ça ne suffit pas de se bâfrer et de finir en sueur et tout rouge ? Il faut en plus rajouter de la brillance à tout avec des paillettes ?!
6. Le foie gras trop gras
Vous en rêvez pendant des jours après… De grosses tranches coupées trop largement vous arrivent sur la figures et s’écrasent dans votre gosier. Vous vous réveillez en sursaut en suffocant, toute trempée de sueur qui sent les relents de foie gras et de bûche…
Laissons les oies en paix, ça nous fera du bien.
7. Les déco aux fenêtres
Oh mais c’est joli dis donc ces petits Pères Noël et bonhommes de neige en pochoir sur les fenêtre !
Non mais franchement ? Pourquoi Noël devient la fête du mauvais goût, du trop de paillettes et de la déco moche façon enfant à la maternelle ? Peut-on laisser ces pauvres carreaux tranquilles et ne pas les badigeonner de trucs autocollants ignobles ? Ça fout la gerbe de manger face à ça !
8. La pause cadeaux
OOooooOOOooooh le Père Noël est passé ! Purée, pile au moment où on commençait à être bien entre notre champagne et notre vin rouge ! « Pause cadeaux ».
On se traine jusqu’au salon autour du sapin fluo de guirlandes, on fait lire au mioche les étiquettes qui, comme il est mauvais à l’école, prend des plombes…
On sourit avec force pour ne pas dire : « Mais pourquoi tu m’as acheté ça ? J’ai plus dix ans ? Et puis je déteste le ros… ?! » pour enfin retourner à table et là, se rendre compte que cette pause nous a juste permis de constater qu’on ne pouvait vraiment plus avaler un gramme.
9. Le fond sonore
Musiiiiique d’ambiance ! Oh la vache, manger aux chants de Noël pour faire comme dans les films américains. Non ce n’est pas beau et féérique, c’est juste badant, supra badant.
On a envie de chialer à chaque nouveau morceau, on culpabilise à l’idée de manger autant alors que des gens crèvent la dalle et ces chants nous le rappellent avec véhémence !
« Sois triste et pleure, pauvre humain de Noël… Sois triste et pleure, petit homme dans le chagrin… » Voilà ce que ça chante ces merdes !
10. La bûche morbide
Achevons-nous en beauté…
Croyez-vous que le type qui a inventé Noël se soit dit « Bon, après toute cette bouffe, une petite salade de fruit et au lit ! »
Bah non ! BÛCHE ! Histoire de finir tout le monde, pour lui laisser un bon goût de nausées quand il repartira avec ses gros paquets de cadeaux ratés…
D’ailleurs, le nom aurait dû nous mettre la puce à l’oreille : « Une bûche ». Quelqu’un s’est déjà promené dans la forêt en se disant : « Oh tient un tronc, hmmmm, ça me donne faim ! »
NON ! C’était une blague le coup de la bûche. Et bah non, ces cons d’humains se sont dit : « Oh mais grave oui une bûche, faisons une bûche en chocolat, ce sera plus réel, on aura l’impression de manger une vraie bûche ! »
Non vraiment, ceux qui ont inventé les repas de Noël se sont vraiment foutus de nous.
LP.
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