Les MALHEURS de l’EPILATION (avouez, vous voyez très bien de quoi on parle…)
En cette période de traque du poil intensive, on passe forcément par ces petites galères insoupçonnées que l’épilation nous donne à vivre…
Ces petits secrets que l’on enfouit aux oubliettes dès qu’on passe la porte de notre salle de bain, douce et nette comme un poussin…
Mais avouez, l’épilation est plutôt comparable à une guerre transpirante et casse-gueule qu’à une pub pour de la cire orientale…
1. La contorsion de cirque
On ne veut pas s’épiler dans un coin ou quelqu’un pourrait nous trouver car – non pas qu’on ait honte de nos poils – on doit se tenir dans des postures assez particulières…
On sait se désaxer la jambe pour atteindre les poils de derrière (car d’expérience, c’est toujours là qu’il reste un petite bande de poils oubliés) et on devient carrément gymnaste quand il s’agit de se faire le maillot…
Oui, notre baignoire et notre rebord de lavabo en ont vu de belles…
2. La bande de trop
Hop une petite touche de cire par-ci, un peu là… Encore un peu allez, ce sera joliment échancré et… AAAAAAAAAAAAAAH !
Yuki tout nu… Oh putain yuki est TOUT NU !
La cire déborde parfois un peu plus qu’on le croit, et on passe d’un maillot échancré à une toute nouvelle nudité… On s’énerve, on tente le « ticket de métro », on trouve ça affreux et on finit par tout enlever… Oh c’est doux mais c’est bizarre. Oh tiens, et c’est tout rouge aussi.
3. Le poil salaud
Vous voyez ce poil qui ne veut pas s’en aller. Tous ses potes sont partis mais lui, non il campe là, bien droit sur ses appuis…
On vide un demi pot de cire sur lui, on s’en fout plein les mains mais il ne veut pas bouger.
Alors de haine, on prend notre pince à épiler qu’on oublie de désinfecter, on triture la bête et on enlève enfin ce petit enfoiré… Sauf qu’on s’est tellement acharnée sur lui qu’on s’est écorchée la peau et que ça se voit trois fois plus que le poil en question.
4. La blessure de guerrière
Epilation du maillot programmée, bandeau de sport pour retenir ses cheveux et ses gouttes de transpiration, t-shirt relevé façon « Je suis une Spice Girl » et cire prête à l’emploi…
A chaque bande on se demande si la peau n’est pas partie avec et à un moment, en arrachant une bande de cire on s’aperçoit qu’il y a du sang dessus !
Ce petit groupe de poil a fait tellement résistance que ça saigne… Merci la vie.
5. La tentative coquine
On décide de changer, de surprendre pinpin et de lui montrer toute notre intimité. Toute, sans un poil. On s’imagine déjà faire des contorsions folles pour montrer notre nouveau style au lit…
On arrache, on sert les dents on arrache (oui surtout sur cette petite partie-là, qu’on a bien envie de laisser tellement ça fait mal mais on dirait la mini-moustache du père de la famille Adams, alors on souffre encore un peu…)
OK, voyons voir le résultat : « Purée on dirait un vieux poulet qui s’est pris un coup de soleil. »
On est toute rougie et endolorie, on se badigeonne de crème cicatrisante et apaisante et on a le pubis tout beurré façon grand brûlé. Pendant deux trois jours, quand zozo tente de s’approcher on hurle en lui disant « Attends attends touche pas c’est hyper irrité. »
So coquinou…
6. La repousse anarchique
Et bien sûr, le doux moment où nos jambes sont lisses et brillantes dure peu de temps… Viens vite le moment des retouches… Surtout quand on vit « la repousse anarchique »…
Cette repousse qui choisit de faire pousser en premier les poils du haut du pubis avant ceux du bas… Bah oui comme ça c’est original tiens !
Ahlala, on pourrait faire un roman sur notre relation sur notre vie capillaire… !
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