Les PHRASES INTERDITES quand vous êtes avec un PARENT
Que vous soyez en couple ou amie avec une personne devenue propriétaire d’un merveilleux mini-humain, il y a des règles à respecter si vous ne voulez pas vous faire foudroyer.
Un parent n’est plus un humain doué d’objectivité et de raison quand il considère son enfant. Il devient une sorte de boule protectrice en barbe-à-papa qui n’entend pas la vérité, le bon sens ni la critique…
C’est pourquoi vous devez absolument éviter toutes ces phrases si vous ne voulez pas vous faire jeter dans le barbecue…
1. « Il a grossi non ? »
Tout le monde dit TOUJOURS : « OOOoooooooh ce qu’il a grandiiiiiii ! » et le parent de répondre fièrement : « Ouais ouais ouais ça pousse ça pousse ! » du coup vous vous dites qu’il faut dire une évidence banale et visible comme le nez au milieu de la figure.
Bon bah ce môme a pris dix kilos de puis la dernière fois et tout le monde le voit, donc, on peut bien dire : « Ouhla dis donc il a grossi aussi ?! »
Non. Non on ne peut pas. Un enfant n’est pas gros pour ses parents « il mange bien », un enfant n’est gras : « il est trapu », un enfant ne se goinfre pas comme un cochon « Il est en pleine croissance. »
Tiens, c’est à tenter pour notre bourrelet récalcitrant aussi non ? « Ah déso je reprends de la mousse au chocolat je suis en pique de croissance. »
2. « Purée c’est relou un gosse ! »
Vous êtes tranquille avec votre amie de toujours qui a son gosse, vous vous êtes toujours tout dit et riez d’absolument tout. Alors, quand son môme vient pour la dixième fois vous montrer son Lego, vous lancez en rigolant, « Fiouuuu c’est relou un mioche dis ! »
Grand drame. JAMAIS ! Vous pouvez le sortir si ce n’est pas son gosse à elle, ça, les parents ADORENT baver sur les enfants des autres pour se convaincre que le leur est quand même vachement mieux, mais prononcer un mot « négatif » sur SON enfant ?! Non. Elle vous regardera très peinée avec un air culpabilisateur : « Oh quand même… Il est mignon, il est content de voir sa tata, ça fait si longtemps… »
3. « Tu penses qu’il devrait redoubler ? »
Cela fait une heure qu’on vous parle que le petit Lucas a des difficultés en ce moment à l’école et qu’il a un blocage assez intense, du coup, que ses notes chutent et blablablaaaa.
Bon, vous voulez sortir une truc aidant, une question banale du type : « Vous pensez le faire redoubler ? »
Oh malheureuse… Redoubler ?! Sous-entendre que l’Enfant prodige a des « difficultés scolaires » ?! Non pas du tout. Il a besoin d’un changement de maîtresse qui actuellement ne comprend pas sa psychologie, d’une école Montessori et d’un rythme qui s’adapte à sa créativité. Voyons…
4. « Oh dis donc, parfois on serait mieux sans eux hein ! »
Sept chiards hurlants animent votre dîner. Autant dire que ce n’est plus un dîner c’est une cantine et vous êtes « les dames de cantine ». Vous ne pouvez pas construire une conversation de plus de trois mots, vous parvenez seulement, entre deux têtes d’enfants qui viennent vous faire chier, à glisser à votre pote qui coupe la viande de son môme que « Il a fait vachement beau cette semaine hein ? et vous avez un début de migraine tant le niveau sonore et insupportable.
Vous lâchez donc lors d’une pause clope un petit « Eh dis, on serait mieux sans les gosses parfois ! »
Hannnnnnnnnnnn ! Mais ça va pas ! Tous les parents se retourneront vers vous avec un regard rouge et suintant de haine et l’un d’eux vous balancera : « Forcément quand on n’a pas d’enfants, on n’est pas capable, mais une fois qu’on en a, c’est la plus belle chose du monde... » et tous les autres parents d’acquiescer avec un petit rictus suffisant. Immonde.
5. « Mais qu’il est con… »
Vous avez toujours dit ça de n’importe quel gosse que vous croisiez, de votre pote, de votre boss, de votre frère… Du coup, quand le môme que vous avez devant vous se ramène voir sa mère avec le papier toilette dans une main, le rouleau qui le suit en disant : « Maman, j’ai fini de m’essuyer. », vous ne pouvez vous empêcher de balancer un « Mais qu’il est coooon ! »
Eh bah non ! C’est surprenant mais non, même dans une situation aussi absurde, le gosse n’a riennnn fait d’idiot ! Il découvre son corps et « Il y a encore des p’tits couacs ».
Ah OK pardon, maintenant quand on va être complètement bourrée, qu’on va vomir sur nos chaussures et insulter le barman, on va dire que « C’est juste un p’tit couac. »
6. « Ça ne t’inquiète pas qu’il ne soit toujours pas propre ? »
Dans le même genre, quand le môme a quatre ans et demi et porte toujours des couches, on se dit qu’il y a une petit soucis… En maternelle, c’est chaud non ? Ça doit être relou pour les parents ?! C’est pas bizarre de changer un gosse qui fait plus d’un mètre ?
Bref, on s’inquiète un peu, histoire de soulager notre pote qui a sans doute envie de parler de cette merde dans laquelle il est au sens propre et figuré. Non non, pas du tout si vous abordez le sujet on vous regardera avec des gros yeux étonnés genre « Non non pas de problème ahah, pas du tout du tout… Chacun son rythme quoi normal, il a parlé hyper tôt et puis il est hyper précoce, on peut pas tout lui demander… » Ah OK très bien pardon, ce sera marrant à 18 ans quand il vous appellera parce qu’il a fait caca dans sa couche.
Maintenant vous savez, l’espèce des parents est tout à fait différente que celle des non-parents.
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