8 ASTUCES qui ont SAUVÉ mes FOURCHES folles
On ne dirait pas comme ça, mais avant, je planquais les pointes de ma tignasse sous des camouflages hautement élaborés (béni soit l’inventeur du bun), et j’avais honte d’aller chez le coiffeur de peur de me faire engueuler : « mais vous avez les cheveux dans un état !!! ».
Et puis, un soir où j’errais mollement sur le net à la recherche d’un petit ami potable/d’une grave maladie à m’inventer pour ne pas aller bosser/d’un remède miracle contre les points noirs (rayez la mention inutile), j’ai enfin pris le taureau par les cornes, enfin les mèches par les doigts, et j’ai attaqué.
Crinière soyeuse et chatoyante, me voici !
1. J’ai arrêté d’avoir la trouille
La trouille d’aller chez le coiffeur et de me retrouver avec une coupe au carré de collégienne alors que j’avais juste demandé de couper mes pointes… J’ai tâté le terrain mine de rien, j’ai demandé des infos sous le manteau à mes collègues, et j’ai trouvé, tout simplement, le petit salon où mes désirs sont respectés à la lettre, tout en ayant de super conseils de pro pour ma crinière si particulière.
Du coup, maintenant, je n’hésite plus à y aller 1 fois par mois, juste pour couper 1 cm, et je revis (enfin, mes cheveux en tout cas).
2. J’ai viré les composants douteux
Courageusement, j’ai donné un grand coup de pied dans le tas de bordel de produits en vrac qui débordaient de tous côtés dans la salle de bain, j’ai scruté les étiquettes, j’ai appris à identifier les sulfates et les silicones, et… je suis passée à du simple, du naturel, du basique ultra bon.
Depuis, je me fais mon petit masque à l’huile (jojoba pour cheveux gras, coco pour cheveux secs, ricin pour cheveux mollassons) tous les dimanches, et j’ai une fibre douce et voluptueuse.
3. J’ai laissé mes cheveux en paix
Après des lustres à les étouffer à coups de produits anti-frisottis, de sèche-cheveux réglage chaleur intense et de fers à boucler « pour leur donner du volume », j’ai décidé de leur fiche un peu la paix, pour changer.
Et là, revival intégral : ma crinière de vieille paille séchée s’est mise à rebondir, à briller, à s’adoucir et à chatoyer sous les sunlights.
4. J’ai concocté mon soin à moi
Puisqu’aucun produit miracle de ma parapharmacie n’avait jamais totalement réussi à remettre mes fourches sur le droit chemin, j’ai franchi un cap, que dis-je, une péninsule : j’ai fait mon premier DIY !
Oui, je n’étais pas peu fière de moi avec mon demi-avocat et mon huile d’amande douce (4 cuillères à café), que j’ai mélangés comme une pro (bon, j’ai touillé avec une cuillère) avant d’appliquer le tout consciencieusement sur mes vilaines fourches. J’ai laissé poser 15 minutes, j’ai rincé et… j’ai recommencé chaque semaine !
5. J’ai protégé
Comme une mère entourant des soins les plus bienveillants son nouveau-né, j’ai activé un bouclier protecteur autour de ma tignasse (chacun ses priorités, hein).
Pour gainer ma fibre en douceur et la garder bien à l’abri du froid, du vent, de la pollution ou du soleil et de la mer en été, je pschitte un soin spécifique à ma tignasse avant de sortir !
6. J’ai fait le plein de fer
On aura beau faire tous les soins du monde pour redorer sa fibre malmenée, si l’intérieur ne va pas, tout fout l’camp.
J’ai donc demandé un petit bilan sanguin et découvert que… je manquais de fer, tout simplement. Alors, j’ai rééquilibré mon assiette en faisant le plein de moules, de céréales complètes, de pistaches, de mâche, de petits pois frais… et ma petite astuce soufflée par mon doc’ : j’ai évité le thé au moment des repas, car il empêche la bonne assimilation du fer !
7. J’ai changé de poils
J’ai contemplé ma brosse synthétique qui m’arrachait le crâne depuis des années, et j’ai eu comme une révélation : les poils de sanglier ! Ni une ni deux, je suis passée à la soie pour mes cheveux et ils ont beaucoup apprécié le changement.
8. J’ai changé ma routine shampouinage
Oui, j’avais tendance à vouloir décaper mes cheveux tous les 2 jours avec un bon shampoing purifiant… Sauf que trop de lavages, c’est surtout trop de décapage, et une tignasse toute blême…
Sans aller jusqu’au « no poo », j’ai commencé par adopter une crème lavante pour espacer les shampoings, et petit à petit mes cheveux m’ont dit oui, oui et oui !
Aurélie Poumailloux
Crédit photo : Pinterest