Winter is COMING : j'ai décidé de ressortir en MAI !
Au mois de novembre, on voit clairement deux types de personnes émerger : celles qui adooooorent l'hiver, le chocolat chaud et vivre engoncées dans des manteaux trop serrés au bras, et celles qui ont envie de s'enterrer sous une couette jusqu'au retour du printemps.
Bon. Point de suspens ici : je fais partie de cette deuxième catégorie.
Je HAIS le froid, la nuit qui tombe trop tôt et le gros bide du Père Noël qui ne passe pas dans les cheminées. Et voilà pourquoi.
1. La goutte au nez
Non mais quelqu'un pourrait m'expliquer qui prend du plaisir à sortir pendant une saison où on attrape des rhumes en PERMANENCE ? Sérieusement ? Il y a vraiment des gens qui apprécient de passer leur journée à éternuer, se moucher et renifloter (ceux-là sont les pires, ceux qui font semblant de se moucher et reniflent doucement touuuut le reste du temps) ?
Moi non. Alors dès que les premières gouttes au nez font leur apparition, je m'enferme chez moi pour respirer en paix, le nez bien débouché.
2. Les collants qui tombent
Raaaaaah mais vraiment il n'existe rien de plus énervant que ça !!! Au moins, dès que le printemps et l'été se pointent, je peux sortir en robe sans avoir besoin de me contorsionner toutes les cinq minutes pour remonter un imbécile de collant.
La dernière fois que j'ai voulu porter une jupe en plein hiver, j'ai carrément hésité à enfiler une deuxième culotte par dessus mes collants pour éviter de les retrouver tire-bouchonnés sur mes genoux au beau milieu de la rue.
3. La neige fondue
« Oh il neeeeeige, regaaaaaarde ! » Ma nièce de 6 ans ? Non, non, mes collègues majeurs et vaccinés qui deviennent fous dès qu'ils voient deux pauvres flocons tomber devant la fenêtre. À partir de là, c'est parti pour les photos, le Facetime avec la famille qui vit sous les tropiques (« heeein, c'est fou, hein ? Il neige ici, t'as vu ?! ») et les vidéos Instagram…
Mais après, tout ce qu'il va rester de ce micro-moment de grâce, c'est un vieux magma marron sur les trottoirs, une espèce de bouillasse épaisse et dégoûtante dans laquelle je vais pourrir mes nouvelles bottines en daim.
4. La ruine de Noël
Qui dit hiver, dit Noël. Grosse dinde aux marrons (j'ai horreur des marrons), mauvais champagne, double bûche glacée au dessert (une aux fruits de la passion et une chocolat-framboise, pour changer) et surtout, surtout, cadeaux en pagaille.
Sauf que depuis que j'ai trouvé un boulot, je sens une atroce pression à l'approche de Noël qui me susurre à l'oreille que je suis adulte maintenant et donc que je DOIS me ruiner en hiver pour contenter touuuus les gamins insupportables de mes sœurs. Même celui qui fourre son doigt dans son nez et vient s'essuyer sur la manche de mon nouveau pull.
5. Le chaud-froid infernal
Personne ne comprend rien à l'hiver, c'est vraiment une saison qui ne devrait pas avoir le droit d'exister. On devrait passer directement de l'automne au printemps, ça éviterait quand même un sacré paquet de désagréments totalement nuls.
Notamment ce cher chaud-froid. Mais siiii, vous savez, cette espèce de loi de Murphy qui fait que vous serez toujours malade en hiver parce que vous portez deux t-shirts, un pull, une veste, un manteau, une écharpe et un bonnet et que dès que vous mettez un pied dans le bus, avez l'impression d'être en vacances au Sénégal tellement vous mourrez de chaud…
Bon, allez, je vais démarrer mon hibernation moi, histoire d'être en forme au retour du printemps ! Après tout, personne n'a dit que les raclettes étaient interdites après le mois de février, si ?
MDS
Crédit Photo : Pinterest