J'ai tenté de ne PLUS FUMER du tout (et je suis une brêle à ça…)
Le mois de novembre est le mois sans tabac ? Parfait, ça tombe à pic avec mes intentions de ne plus toucher à une seule cigarette de toute ma vie !
Ah mais non, en fait, c'est l'anniversaire de Soso samedi, et je sais que je vais avoir trèèès envie d'une petite cigarette au bout de ma deuxième bière.
Et puis lundi, j'ai une grosse réunion très stressante, je sais déjà qu'avec mes collègues on va sortir s'en griller une après...
1. La crise de nerf
Tout allait tellement bien dans ma vie, que j'ai décidé qu'il était grand temps de mettre un terme à ma relation par intermittence avec la clope. Avec le soutien de Gustave, tout me paraissait possible et je me suis lancée à corps perdu dans une croisade contre le tabac.
Sauuuuf que c'est là qu'il a décidé de me larguer comme une vieille chaussette, sale, de surcroît. Bien entendu, je n'ai pas tenu plus de dix minutes sans me mettre à pleurer au téléphone avec un paquet de cigarettes à portée de main et un cendrier sous le coude...
2. La soirée de boulot
Je tenais depuis quelques semaines sans fumer, un véritable exploit pour moi qui craque souvent pour une petite clope de fin de journée, quand soudain, un pot de départ s'est profilé à l'horizon…
Aïe, j'étais coincée en terrasse entre deux des plus gros clopeurs de la boîte, à sourire avec hypocrisie à mon boss qui gueulait à qui veut l'entendre qu'on allait démarrer une chenille. Forcément, j'ai craqué. Et en beauté.
3. Le taxage organisé
Quand j'entre dans une période de sevrage, tout le monde est mis au courant. Comme ça, je risque moins de me retrouver à fumer pendant les apéros.
Mais j'ai souvent un ou deux moments de faiblesse… Alors je m'organise pour aller de pote en pote et leur taxer des cigarettes touuuut en douceur et en discrétion. Histoire que Jojo ne voie pas que je viens de prendre deux clopes à Mireille, quoi.
4. Les manies qui veulent tout dire
Parfois, j'essaie vraiment de me couper de mes mauvaises habitudes. Vraiment. Alors bon, je dis bye bye à mes cigarettes et je décide de me sevrer…
En général, c'est là que je me mets à enrouler mes tickets de métro en forme de clope, que je commence à tenir mes crayons entre l'index et le majeur et que j'inspire un peu trop profondément quand je passe à côté d'un fumeur dans la rue. Puis je finis au tabac du coin à craquer, encore et toujours.s
5. La rechute sévère
Le pire, reste encore la fois où j'ai tenu presque TROIS MOIS sans que mes doigts ou ma bouche ne s'approchent d'une clope. J'étais fière comme un bar tabac (!) d'avoir tenu si longtemps et je me sentais aussi saine qu'une nana qui court quatre fois par semaine…
Jusqu'au jour où je suis entrée dans un tabac pour acheter un magazine et où mes yeux se sont posés sur un paquet de cigarettes mentholées… Que j'ai fumé en une soirée. Après, j'ai été malade comme un chien, ça m'a un peu calmée quand même.
MDS
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