Ces PHRASES que l'on a TOUTES envie de HURLER à NOTRE COIFFEUR
Notre coiffeur, c’est un peu notre meilleur ennemi : on l’adule quand on ressort de chez lui toute pimpante, et on le maudit quand il foire notre colo en beauté.
Il faut dire que le problème, c’est qu’on est quand même un peu fautive dans l’affaire : sitôt franchie la porte du salon de coiffure, on est atteinte d’un mal mystérieux qui frappe à tous les coups, un mutisme soudain et implacable.
Et voilà tout ce qu’on voudrait, tout au fond de nous, lui crier alors qu’on est sagement assise, paralysée par l’angoisse, sur sa chaise à roulettes…
1. « Putain non non non non non pas le dégradé PAS le dégradééééé »
On avait demandé un petit rafraîchissement de coupe, un coup de ciseaux vite fait bien fait pour redonner un peu de tonus à nos cheveux défraîchis, et on le voit avec horreur saisir ses ciseaux pour couper inéluctablement à hauteur de notre nez. Et CLAC ! Voilà, vous savez maintenant qu’il ne vous reste plus qu’à patienter longtemps en invoquant tous les dieux hindous de la coiffure et de la pousse de cheveu (ça doit bien exister, non ?), pour que votre précieuse crinière reprenne une allure normale.
2. « J’avais dit seulement les pointes, les pointes !!!! »
Le problème du coiffeur laissé trop longtemps bridé et obligé de réfréner ses envies, c’est que tôt ou tard il a le ciseau qui le démange, et comme par hasard ce moment de folie capillaire tombe TOUJOURS sur vous. Aussi, quand vous lui avez demandé de couper « 1 cm, histoire de supprimer les pointes fourchues », il s’est cru en devoir de vous prouver que vous avez une tête à arborer un carré ultra court (alors que vous savez, depuis environ la 6è au collège, que ça ne vous va pas DU TOUT). Il ne vous reste plus qu’à vous coller un foulard sous la tête ou à filer dans un autre salon pour vous faire poser des extensions hors de prix, le temps de vous refaire une tête potable.
3. « NON, je ne veux PAS de ton produit qui coûte plus cher que le loyer de mon appart’ ! »
Ah, ce fameux moment où, après vous avoir travaillé au corps durant toute la coupe (« vos cheveux sont hyper ternes, non ? »), il vous balance sous le nez sa gamme de produits professionnels hors de prix, et où il tente de vous convaincre que vous en avez VRAIMENT BESOIN (autrement c’est sûr vous risquez de devenir chauve à vie). Si vous avez le malheur d’être myope comme une taupe, ce fourbe en profite quand vous avez enlevé vos lunettes et que vous ne pouvez donc pas voir le prix de la chose… comptant toujours sur ce mutisme gênant dont vous êtes toujours affligée une fois parvenue à la caisse.
4. « J’avais demandé une coloration CARAMEL, pas ECUREUIL ROUX ! »
Vous aviez envie de changer un peu de tête sans trop changer non plus, vous avez longuement feuilleté le catalogue des colorations pour choisir LA nuance exacte que vous vouliez, un beau caramel profond, et vous lui avez confié votre cher trésor, votre crinière adorée. Et il vous l’a rendue, tout fier de lui, avec des nuances ROUSSES (voire orangées) qui étincellent de mille feux sous l’éclairage du salon. Vous avez filé sans demander votre reste au supermarché du coin, pour acheter une colo châtain foncé pour tenter de réparer les dégâts…
Aurélie Poumailloux
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