SEXE : comment j’ai COUCHÉ avec SPIDERMAN
Hier soir, on s’est perdu dans les rues escarpées de Paris, on a vécu l’enfer, puis le rêve… Sauvée par un homme-araignée, il nous a fait visiter les toits parisiens, les cachettes douillettes et les balcons romantiques… Et forcément… Ça a dérivé !
On vous raconte comment on s’est retrouvé à faire des galipettes avec… SPIDERMAN !
Après avoir bu un verre de trop dans un petit pub du dixième arrondissement, je décide de rentrer à pied par les petites ruelles que je ne connais pas bien. Il fait doux, l’air est tiède quand tout à coup, j’entends un grognement sourd au bout d’une ruelle. Je continue me disant que mes oreilles bourdonnent de fatigue. Le grognement devient de plus en plus féroce… Je stoppe net. J’aperçois deux petits yeux luisants au fond de la ruelle sombre. Un énorme molosse, aussi grand qu’un cheval (bon, un petit poney) me fait fasse et s’approche dangereusement. Il se met à me foncer dessus. Je cours en hurlant et il parvient à attraper ma robe. Il tire dessus comme un perdu (je me demande si ça ne l’amusait pas à moitié) et arrache la moitié du tissu. Pas satisfait il me fonce dessus une nouvelle fois (je crois bien qu’il voulait me becter le mollet le bougre) et je hurle si fort que je perds pied.
Un grand haut-le-cœur me transporte et quand je rouvre les yeux, je m’aperçois que mes pieds sont à vingt mètres du sol. Paniquée je m’agite pensant faire un coma bizarre et j’entends « Tout doux bijou… » Non d’une pipe qui me parle ? Reprenant un tantinet mes esprits je réalise être dans les bras d’un type en combi intégrale bleue et rouge qui se laisse trainer par des sortes de lianes gluantes… « Moi c’est Spiderman, à votre service ma jolie ! » Oh c’est LUIIIIIIII ! Je ne sais pas si c’est la peur du vide ou l’effet qu’il me fait, mais j’ai des milliers de papillons qui sautillent dans mon ventre… Je lui demande ce que je peux faire pour le remercier et il me dit de rester avec lui pour sa promenade nocturne. Oh bah d’accord Spider, je veux bien…
Nous voilà donc partis, de liane en liane, à la découverte des hauteurs de Paris. Au bout d’un certain temps, Spider me dit qu’il va faire une pause – ouais je sais ça casse le mythe, mais bon, il a des petits muscles en fait – et nous voilà posés sur un toit somptueux. Je descends de ses bras un peu vacillante, il me rattrape et nous nous asseyons par terre. Je vois qu’il regarde avec un peu trop d’intérêt mes gambettes… Fichtre ! On aperçoit presque ma culotte avec ce bout de robe déchiré… Je joue un peu la prude, mais rapidement je m’approche de lui…
Il me fait une petite blague, droit dans les yeux – non franchement ça fait bizarre de planter ses yeux dans un masque – « Tu n’as pas peur des araignées j’espère ? » Je pouffe et il pose sa main sur ma joue. Il a des petits crochets au bout des doigts qui râpent un peu. Je m’approche un peu plus et – je me suis tellement repassée cette scène ! – soulève à demi son masque pour l’embrasser… WOW ! Mollo avec la langue Spider, on n’est plus au collège ! Je me souviens que c’est un peu le premier de la classe gentillet. En fait il n’a pas une grande expérience en la matière le poulet…
Me voilà donc qui prends les devants… J’enlève son collant qui commence franchement à être trop étroit et Spider, tout excité qu’il est, se met à lancer une gerbe de toile de son poignet ! Nous sommes projetés à ras du bord… Il se confond en excuses, me regarde avec un petit air coquin puis se met à tisser un genre de gros hamac. C’est plutôt confort. Je finis ce que j’avais commencé, à savoir, ôter ce fichu collant et parviens enfin à m’occuper de son cas.
Alors que le hamac se met à tanguer, Spider, tout content, m’enlace très fort dans ses bras. Vraiment très fort… Je comprends qu’il est tout en joie… Le problème est qu’au même moment, deux grandes gerbes de toile se sont mises à filer de ses poignets et à m’enrouler. Nous voilà saucissonnés dans trois kilos de files spongieux, moites et nus comme des vers… Ça devient sérieusement oppressant, je gigote pour sortir de là, Spider se marre et coupe enfin les files. Je lui demande de me ramener chez moi, il le fait galamment. Une fois passé par ma fenêtre – bah ouais le mec, il ne rentre jamais par une porte – il me pose dans mon salon délicatement et fait un énorme bond.
Mon chat le regarde avec des yeux pleins d’appétit. Mon chat adore chasser les araignées. Spider pousse un cri strident – oui là j’ai eu envie de rire – bafouille trois mots incompréhensibles et saute par la fenêtre… Classe…
Je regarde mon chat, lui souris et il vient se blottir contre moi. On est bien tous les deux mon Mysterio…
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