NOEL : SAPINER heureux ou l'art de passer un NOEL en FETE
Noël est une période complexe. Chez moi elle peut virer d’un bord à un autre en un clin d’œil : Noël en enfer étant la possibilité la plus probable.
Trop de dinde, trop de famille, trop de hurlement de gosses, trop de dispute de vieux… Bref, Noël en fête est un challenge absolu.
C’est pourquoi cette année, je m’y suis mise assez tôt pour réussir ces fêtes de Noël sans indigestion et gueule de bois familiale.
1. Les cadeaux cool mais pas prise de tête
Faire les cadeaux de Noël rime souvent avec ruine et fatigue. Cette année je me suis dit NO WAY. Pas question de se ruiner en jouet en plastique pour les gosses et en pull moches pour les grands.
J’ai misé sur des box perso : une boîte ou un sac sympa et dedans, un foultitude de petites conneries dénichées un peu partout à chaque virée shopping.
Ça donne des sacs très personnalisés qui font bien plus plaisir qu’une paire de chaussettes en mohair.
2. L’organisation des repas
A force de passer de table en table, je finis par ne plus voir une sapinette ou un morceau de saumon… Car souvent, on ne fait pas UN Noël, on fait trente-mille repas et visites de rigueur arrosés de champagne et de petits gâteaux.
Cette année, j’ai pris les choses à bras le corps car j’ai bien senti que mon foie et ma tolérance aux anecdotes de vieux avait atteint ses limites.
J’ai donc partagé les choses : apéro chez mémé, dîner à la maison, apéro dinatoire chez les parents… Et non, on ne fera pas tout rentrer en trois jours. On va échelonner sur le mois.
3. La gérance des graisses
Et des taux d’alcoolémie. Parce qu’il y a un moment ou mon corps n’a plus envie que de citron pur. Cette année j’ai donc décidé de gérer l’ingérence de graisse d’oie, de chocolat et de raisin en fût comme une queen.
Bon OK, j’ai entraîné mon corps un peu avant en abusant de raclette les premiers jours de froid et j’ai compris. Ne pas se resservir 100 fois, ne pas s’hydrater au champagne (lendemain difficile assuré), alterner un verre d’alcool avec un grand verre d’eau et limiter le sucre (perso je file toujours les bouts de bûche au gosse ou au chien, c’est pareil).
4. La tactique de l’évitement
Il y a toujours ce moment gênant où on me pose LA question qui fâche, où la grand-mère nous balance une petite pique et où on compare les performances et réussites de mon frère et moi.
Donc cette année, j’ai élaboré un tas de tactiques d’évitement pour qu’on arrête de me les briser. Tout d’abord, changer le plan de table si je suis à côté de la cousine relou. Ensuite, trinquer avec un grand sourire si on me balance une petite pique, faire en sorte de ne pas entendre et d’être très concentrée sur ce que me dit le môme ou encore, aller jouer avec les mioches si vraiment ça dégénère.
5. Le plaisir des meilleurs
Et surtout, cette année, j’ai décidé de me faire un peu plaisir. Non je ne passerai pas huit heures à écouter la vieille tante relou, non je ne m’occuperai pas huit heures des gosses hurlants sous prétexte d’être une tata sympa et OUI je passerai du temps avec ma belle-sœur mortelle, mon frère marrant et ma famille vraiment cool.
On ne peut pas plaire à tout le monde mais on peut bien se marrer avec ceux qui nous aiment.
LP.
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