COMMENT réussir 2018 un peu mieux que 2017 ?
Cette année, j’ai décidé de me fixer de « bonnes résolutions » un peu plus globales (un peu moins contraignantes), et de les étaler sur l’année plutôt que sur les trente-deux minutes que je passe sans clope après avoir dit un peu éméchée (toute bourrée) « Alleeeez moi, en 2018, j’arrête la clooope ! »
Je préfère me dire « OK ma vieille, cette année, tu vas faire mieux que l’année passée », et me faire une grande liste des objectifs que je pourrais atteindre et des foirages à ne pas reproduire.
C’est ça après tout l’important : être à peu près contente de l’année qu’on a passée non ?!
1. Croiser un peu moins de cons
Je vous l’accorde, c’est assez difficile car malheureusement, la faute à Cyril Hanouna et à Barbie® tête à coiffer qui veut aller danser : les gens ont régressé et sont devenus hargneux, moqueurs et souvent tout simplement très cons.
Alors en 2018, j’éteins ma télé et ne comate plus un dimanche entier devant ce vomi hypnotisant. C’est décidé, je reprends ma cervelle en main et redeviens étudiante : j’apprends, je lis, je sors, je vais au cinéma, je redeviens curieuse.
Ainsi, fréquentant les lieux paisibles de la culture et du ludique intelligent, je pense m’amuser plus, croiser des gens moins creux, et en ressortir le neurone grandi. On commence tout de suite : un bain et un bon bouquin (oui OK, pour le côté écolo je repasserai !)
2. Croiser un peu plus de brocolis
Bon, si je fais le bilan de mon année, je n’étais pas toujours très satisfaite de mon corps. Oscillant entre « OK ça va je gère la lentille corail » et « On s’en fout c’est vendrediiiiii ! » j’ai un peu jonglé entre période saine et abus surdimensionné…
En cette nouvelle année je me déclare officiellement la paix : vivre en équilibre sera ma stratégie. Ni détox drastique, ni excès démoniaque.
A chaque repas, des légumes dans l’assiette, plus de grignotage, moins de sucre mais surtout pour mon cas : « Ne plus m’enfiler un demi comté à l’apéro. »
Ça permettra de passer l’année en paix avec mon estomac et de ne pas passer l’été à ressembler à une bouteille de rosé.
3. Prendre un peu plus de vacances
C’est bien simple, je me revoie encore, il y a un an tout pile, à la même place me dire : « Fiouuuu l’année prochaine je vais partir loin. Petit voyage, repos au printemps, peut-être Berlin en aout… »
Et puis le printemps est passé, l’été aussi, j’ai posé trois congés pour « profiter des grands week-ends » (ce qui est une connerie absolue puisque tout le monde à la même idée et qu’on met juste six heures de plus pour aller en Normandie…) et je vais encore arriver à Noël épuisée.
Alors non, stop, cette année je m’organise et je relâche. Week-end dans trois semaines au bord de la mer, semaine de vacances réservée à l’avance au printemps (ça fait un petit objectif pour tenir les froides journées), plan d’attaque pour les vacances d’été… Cette année, je vais aussi penser à mes congés.
4. Prendre BEAUCOUP plus de temps
Impossible de devenir cette personne qui soupire toute l’année depuis le premier septembre en répétant « Hhhhhhhhiiiiiin, vivement les vacances… »
Non, on ne va tout de même pas vivre pour un mois de l’année ou le seul but est de se faire griller comme une chipolata pour revenir la plus bronzée (rouge) possible histoire de montrer au collègue que « ah bah a eu beau temps ! »
Donc chaque jour, je promets de m’accorder du temps. Une heure de lecture, une pause yoga, une balade pendant la pause déj’, un thé avec ma collègue préférée : même au travail il doit y avoir du plaisir !
5. Penser un peu plus à nous
Non je ne vais pas devenir une grosse égoïste qui lit son journal en prenant un mètre cinquante de large dans la ligne 13 (clin d’œil à ma voisine de ligne 13…), mais je veux être un peu plus à l’écoute de moi pour être plus disposée aux autres.
Si je vais bien, je serai vraiment moins un boulet pour les autres. Pensons que plus nous sommes stressées, plus nous stressons les autres. Alors s’accorder cette sublime paire de boots vernies et cette pause jambon-beurre supplément comté au parc, seules, rien que pour nous, évitera bien des maux aux autres.
6. Penser beaucoup moins à eux
Lui là, cet abruti qui nous a pourri notre année de boulot par sa bêtise et son culot, celui qui nous a fait saouler nos potes tant on en parlait, crispée sur notre verre de rouge…
Celui-là, c’est décidé, il va subir une explosion cérébrale : c’est-à-dire que je vais le faire éclater comme un gros ballon dans ma tête. Voilà, et je marcherai mentalement sur ses confettis chaque fois que je le croiserai.
Moins d’ulcère et une vie plus zen.
LP.
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