7 ASTUCES pour EVITER les engueulades en FAMILLE

7 ASTUCES pour EVITER les engueulades en FAMILLE

Noël approche à vitesse grand V et je le vois arriver avec un sentiment mi-figue, mi-citron. Oui c’est chouette, wouhou, on va tous se retrouver, manger, boire et rigoler et… s’engueuler.

Ah mais ça on ne peut pas y couper, à un moment, le sujet dérape et aborde la taxe d’habitation payée en retard, le robinet qui goutte ou le fiston qui boit trop vite et on passe d’une ambiance Enfants de la Télé à du Cyril Hanouna…

Du coup cette année, je me suis creusée pour esquiver la moindre brèche, le moindre interlude trouble et la moindre vieille tante aigrie qui me sortira que mon mec a trop de piercings.

1. Changer les règles

C’est bien simple, 99% des disputes partent des cinq sujets qui fâchent depuis nos 11 ans. C’est un réflexe pour tout le monde : si quelqu’un prononce le mot « lavabo » une association d’idées se fait immédiatement : « lavabo - cheveux dans le lavabo - ramasse tes cheveux dans le lavabo – putain mais je suis pas la boniche dans cette maison !!! » et ça tend tout le monde. Même si cela fait des années que je ne vis plus chez mes parents, c’est un réflexe ancré à jamais. Sur leur tombe j’inscrirai « Promis, je ramasserai mes cheveux dans le lavabo » pour qu’ils reposent en paix.

Donc chez moi par exemple, le mot lavabo est à proscrire. Il en sera de même sur le sujet « grattage d’une poêle Tefal », sur le poids de notre chien bébé (personne ne veut me croire qu’il pesait deux pots de yaourt) et tout type de papier à envoyer à tout type d’institution française.

2. Choisir sa place

Première chose à faire quand j’arrive chez mémé : courir pour choper la place loiiiiin de la gosse relou et proche du grand-père marrant maître de la bouteille de vin.

Passer un Noël à côté des mauvaises personnes, c’est un peu comme manger une banane qui a plein de fils. On a l’impression que ça va glisser comme dans du beurre et on finit par jeter la banane par la fenêtre en s’énervant sur le nombre de fils dégueu à enlever.

Tatie Aigrie est une banane pleine de fils. Elle vous ruine Noël en deux phrases et vous finissez l’estomac coupé par la gosse qui mâchouille son pain comme un poney et la tata qui vous envoie des petits coups de cure-dent acerbes.

3. Préparer des parades

Bon forcément, je ne vais pas pouvoir contrôler tout le monde. Il y aura la belle-sœur qui sortira un petit « Toi tu peux pas comprendre, tu n’as pas d’enfants. D’ailleurs ? Tic tac tic tac… Tu ne vas jamais récupérer ton poids si tu t’y mets trop tard ! »

Alors plutôt que de bondir en hurlant que les histoires de mon utérus ne regardent que moi, j’ai préparé des parades pour ceux qui tenteraient de me gâcher la dinde.

Eclater de rire comme une grande diva folle, ça surprend, ça met un peu mal à l’aise et on me foutra la paix pour ne plus vivre ce grand rire gênant. Autre option, trinquer un grand coup en criant : « Allez, à mon utérus infertil ! » histoire de voir la personne se répandre en excuses gênées, pensant que « comme toutes femmes » je rêve de procréer une dinde hurlante qui sortira de moi.

4. Trouver le point faible

Pour calmer le relou qui reparle systématiquement de l’embrouille de l’année dernière (parce qu’il avait tord et qu’il veut encore tenter d’avoir raison), je cible son point faible : la picole (ça le détend de voir son verre plein) ; le sucre : « Allez tiens, reprends un petit chocolat ! » et le sport : « Partiiiiiiie de foooot avec les p’tiiiits ! » et le voilà comme un chien fou de deux mois et demi.

Facile.

5. Faire diversion

C’est comme quand le débat sur le poids de mon feu Yorkshire arrive : la roue tourne pour écraser tout le monde sur son passage. Il faut donc préparer des diversions pour que la discussion ne dégénère pas. Un peu comme le « Interdiction de parler politique au dîner ! »

Je n’hésiterais pas à donner un grand coup dans ma coupette en criant des « Oooooooooh que je suis maladrooooooite ! » pour créer un grand branle-bas de combat parce que ça stresse tout le monde dans la famille de voir deux gouttes de pinard renversées.

6. Trouver ses alliés

Il faut faire une petite réunion secrète avec les gens cool de Noël pour établir des plans de fuite.

« Si la grand-mère se met à chialer en reprochant à tous qu’elle ne voit pas assez ses petits-enfants, on hurle "pauuuuse clope"» et on court !  Pareil lorsque le tonton relou remet en cause la cuisson de la dinde, on se lève à trois de la table pour se resservir et masquer ses remarques de gros con.

C’est un sport, il ne faut pas baisser son attention une minute, mais ça permettra d’avoir des photos où tout le monde n’est pas sur son téléphone en train de faire la gueule.

7. Fuir

OK, si vraiment ça dégénère, il faut parfois abandonner le navire plutôt que de tenter de maîtriser l’inondation. Je ferai donc un contre-noël cool dans le jardin en jouant aux cartes avec pôpa et môman tout en ayant pris soin de piquer une ou deux bouteilles de champ’. 

 

Pas si mal finalement comme plan.

LP. 

Crédit Photo / Pinterest