DÉTESTE t-il les CÂLINS que je lui FAIS ?!
En terme de câlins, avec moi, Zozo est aussi servi que s'il vivait avec un chiot de quatre semaines étant donné que je passe mon temps ventousée à lui…
Mais à force de l'ensevelir sous mon amour et de lui serrer le cou avec mes bras en permanence, comment être sûre qu'il ne frôle pas l'overdose et ne risque pas de m'envoyer bouler un jour, dans un coin du salon, avec les vieilles chaussettes roulées en boule dont même le chat ne veut plus ?!
1. Le grattage d'oreille qui dégénère
C'est un de mes classiques, une caresse que je fais à mon Gustave depuis de nombreuses années, pour lui signifier mon amour avec mutinerie, lui dire que je l'aime, mais au second degré… Je lui grattouille le lobe de l'oreille avec un doigt, pendant qu'on regarde la télé, comme une preuve distraite de mon attachement profond.
Sauf que voilà, hier, en regardant une énième rediffusion du « Père Noël est une ordure », je lui ai jeté un petit regard en coin et j'ai SURPRIS son soupir agacé au rythme de mes caresses. Autant dire que maintenant, je tripoterai mes propres lobes d'oreille, hein.
2. La papouille de fesses qui le fait roucouler
Au lit, je réserve aussi à mon Gus des petits câlins inédits qui lui laissent un souvenir impérissable… Du moins, je l'espère.
La semaine dernière, j'ai voulu m'assurer que ma caresse signature lui convenait aussi bien qu'à moi. J'avais décidé de filer pleurer dans un coin si je me rendais compte qu'il détestait autant ma papouille de popotin que je déteste les kiwis. Fort heureusement, quand j'ai commencé à pétrir son fessier avec dextérité comme s'il s'agissait d'un petit pâton rebondi, j'ai vu s'épanouir sur son visage le petit sourire satisfait du chiot bien caressé. J'hésite même à ajouter ce talent sur mon CV, histoire de.
3. L'étreinte koala qui dure, qui dure, qui dure, qui dure
Comme dit le proverbe, quand on aime, on ne compte pas. Chez moi, ça marche aussi pour les câlins. Alors avec Zozo, plus j'en fais et mieux c'est ! Du coup, la position du petit koala est devenue comme une seconde nature, pour moi, et je suis souvent scotchée autour de son cou.
Un peu, c'est bien, il aime avoir l'impression qu'il peut me protéger et me tenir lovée contre lui comme si j'étais une petite chose fragile (c'est faux). Mais il arrive parfois, comme hier, par exemple, que je sente que non, ce n'est décidément pas le moment d'être agrippée à lui pour lui montrer tout mon amour.
Effectivement, j'ai compris après coup que m'accrocher à lui quand il essaye de couper des courgettes pour le gratin, ce n'est pas l'idée du siècle.
4. La chatouille d'orteil qui rend fou
Le point faible de Gustave ? Ses pieds. Même s'il ne l'avouera jamais (à part sous la torture, peut-être, mais je n'ai jamais été jusque là), il adoooore se faire tripoter le peton.
C'est donc pour ça qu'il m'arrive, sous la couette, de lui porter le coup de grâce en allant lui chatouiller le petit dernier, celui qui se cache sous le drap et rosit de plaisir quand on s'attaque à lui. Et pour ce câlin-là, pas de doute, même les yeux fermés je SAIS que mon Gus l'adore, le vénère, ne peut vivre sans lui et tuerai quelqu'un pour que ça ne s'arrête pas : dès que je lui effleure l'orteil, il pousse une sorte de ronronnement de gorge tout à fait indéchiffrable qui assoit mon succès et fait de moi une queen de la papouille !
MDS
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