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Eh bah non, on ne travaille pas son teint de la même façon en hiver qu’au printemps ou à l’automne… Alors, prête à poser ce pinceau et cette poudre libre et à nous suivre pour dégoter votre nouveau basique de la saison ?
Ce matin, devant ma glace, j'ai tracé comme d'habitude mon trait d'eye liner noir sur ma paupière supérieure et je l'ai lééégèrement étiré pour un effet œil de chat… Sans en faire trop. Et puis finalement, me sentant d'humeur particulièrement pourrie et vindicative, je l'ai épaissi, accentué, histoire qu'il me fasse le regard aussi lourd de menace qu'un ciel ultra orageux. Bah oui, tiens, pourquoi ne pas assortir mes yeux à mon humeur… Et mon allure !
Pour aller festoyer toute la soirée du 31 sans ressembler à une vieille serpillière qui a pris la pluie ou à une nana qui vient de courir le marathon et sue comme un petit cochonnet, il y a des règles à respecter ! Alors on prend des notes, on se concentre, on attrape ses pinceaux et on se fait un makeup qui frôle la perfection et tient toute la soirée sans baver !
Plus que quelques heures, et on y est : le réveillon du 31, avec tenue de soirée, chaussures assorties et makeup scintillant de rigueur qu’il va falloir maîtriser comme une pro. Sauf qu’à moins d’être une blogueuse beauté ou une artiste du nail art, ce n’est vraiment pas le moment de se lancer dans une tentative des grands soirs qui pourrait bien se terminer en soirée planquée dans un coin à attendre qu’ils éteignent les lumières pour la bonne année…
Elles ont toujours le bon look, toujours la mèche qui tombe impec’ juste devant les yeux mais-pas-trop-devant, toujours un sourire rayonnant sans rouge sur les dents et elles ont l’air, surtout, de ne pas passer 3 heures tous les matins dans la salle de bain pour arriver à ce résultat… Alors j’ai commencé à les cuisiner, comme ça, l’air de rien (je suis sûre d’avoir été ultra discrète dans mon enquête), histoire de leur tirer les secrets beauté du nez…
Il arrive, il débarque, il sera bientôt à tous les poignets, cous, oreilles et doigts... Le bijou COQUILLAGE va nous faire rêver à la mer touuuut l'hiver ! Histoire de bien bien bien penser à ses prochaines vacances au bord de la plage pendant toute la saison glaciale, l'accessoire dont la planète mode ne pourra pas se passer est une petite surprise... Alors, vous adoptez l'étoile de mer sur votre gros pull en maille ?
Cette crinière que je n’ose même plus appeler « cheveux » tellement elle pendouille tristement et semble crier « à l’aide ! À l’aide ! » à chaque balancement de tête… Eh bien, j’ai trouvé le moyen de la ranimer, de lui insuffler un nouveau souffle de vie, de la RESSUSCITER, oui oui ! Et tout ça grâce à une detox sur-mesure qui a fait des miracles…
Elle est chouette, ma mèche qui se balade devant les yeux. D’ailleurs, tout le monde me le dit : Gustave adore son petit côté sexy, et mes potes m’envient secrètement (oui, j’en suis sûre) cet effet légèrement balayant qui me donne l’air mutin… Bon, par contre, quand je dois galérer pour extirper mon euro de mon porte-monnaie Nat & Nin à la boulange pour payer ma tradition, et qu’elle m’aveugle à moitié, là, elle me plaît nettement moins, hein, ma frange longue de biais ! Alors, j’ai mes petits trucs pour qu’on soit en harmonie toute la journée, elle et moi…
A un moment donné de ma vie, j'ai opéré un merveilleux virage capillaire. J'ai enfin compris quels changement faire pour passer de ma tignasse peu pimpante à la crinière très enviable de la reine en la matière : Blake Lively. A coups de petits changements dans ma vie, j'ai réussi à devenir une gourou cheveux sur laquelle tout le monde se retourne dans la rue. Ou presque.
Finalement, à force de me jeter sur toutes les recettes miracles et les nouveautés « belle peau » qui sortent à un rythme effréné, j’ai surtout fini par hériter d’une salle de bain beauuuucoup trop encombrée, et d’un teint… relativement pourri par ces trop nombreux tests. Du coup, j’ai décidé de me pencher sur la question de plus près, histoire de me bâtir un épiderme de star d’Instagram #nofilter.
Cela fait huit mois que je ne suis pas allée chez le coiffeur, et ce n’est pas parce que je me rase le crane ou que j’ai des cheveux sublimes, c’est juste parce que j’ai des problèmes ave le coiffeur. Par le coiffeur en particulier, lui il est gentil, mais le concept « Ta tête devient une œuvre d’art entre mes mains » ou « Si tu coupes juste les pointes, ça sert à rien, il faut qu’on enlève un bon 6/7 centimètres… » Je deviens faible chez le coiffeur, je ne suis plus moi, je me dis que je dois passer un cap, et que oui, ce carré court est un bon début pour une nouvelle vie pleine de piment. Sauf que non. La vie est nettement moins pimentée quand on est bourrée d’épis… Alors voilà, je suis traumatisée du coiffeur.
Il y a des matins, comme ça, où je me rends compte en posant le pied dans la salle de bains que mes cheveux refuseront totalement de coopérer, quel que soit l'effort que je leur demande. Dans ces cas-là, au lieu de me les arracher en pleurant et de poser ma journée pour ne pas sortir comme ça, je sais qu'il faut que je dégaine mon arme fatale : ma coiffure spéciale cheveux sales. Grâce à elle, je peux vivre la tête haute toute la journée sans me soucier de mes racines raplapla et de mes pointes sèches et grasses !