La découverte du siècle : les lingettes intimes de « L’Essuie-Fraise »
Une collègue se met à rire comme une baleine et à dire : « Attends mais du coup vous faites comment pour être bien propres avant d’emporter la nana sous la couette, vous vous contorsionnez au-dessus du lavabo des chiottes du bar ?! »
Mais là, LÀ… ! Nous qui croyions tout savoir, nous qui pensions maîtriser toutes les nouveautés et les tendances en matière de mode, de beauté, de déco et même de sexo, on s’est fait coiffer au poteau.
Julos-le-dev’ nous balance un timide : « bah ça va maintenant on peut avoir des lingettes pour mecs »
QUOI ? Ça existe ça ?!
Mais ouais regarde. Et là, il nous sort une petite pochette trop mignonne : Mon Complice, « L’Essuie-Fraise » ! Lingettes intimes pour hommes, qui nettoient et enlèvent toutes les mauvaises odeurs. Bio, made in France et biodégradables.
OK, on enquête. On appelle la marque et on a Romain, fondateur de L’Essuie-Fraise qui s’est pris une baffe en regardant les rayonnages (et peut-être une remarque de son ex, mais ça on n’en est pas encore sûrs…) : des milliers de propositions de lingettes intimes pour femmes et pas une pour les mecs. Il se dit que quand même, c’est pratique d’avoir un petit rafraichissement en cas de soirée impromptue, de toilettes de bar ou de festival de musique avec toilettes sèches ou simplement après une grosse journée de boulot… Alors il imagine un produit respectueux pour l’homme (ses parties sensibles surtout) et l’environnement. Il souhaite travailler avec une entreprise française et met au point un produit bio, doux, sans agents nocifs (ah tiens, il a de l’avance là-dessus par rapport à nos serviettes pleines de Round Up… Mais c’est un autre débat.)
Romain, très cool, nous envoie plein de lingettes L’Essuie-Fraise au bureau, on met ça dans un grand pot en verre, les mecs et les filles tournent autour pendant quelques jours, Patoche-le-gros-lourd regarde ça d’un mauvais œil et…
Une semaine plus tard : plus une lingette ! Coralie de la compta me sort que : « C’est trop cool, j’en ai filé à mon copain, ça m’a changé la vie, si tu vois ce que je veux dire… ! », Paul revient un matin la tronche enfarinée : « J’étais dans un club toute la nuit, une super nana m’a invité chez elle… Aucun problème même si j’avais dansé comme un perdu, si tu vois ce que je veux dire… ! » Oui, on a compris « ce qu’ils voulaient dire » !
Et qu’ai-je vu dépasser de la besace de Patoche-le-lourdaud ? Une petite pochette L’Essuie-Fraise que dépassait… Tiens tiens ! Comme quoi, on peut tous s’améliorer…